jeudi 21 mai 2020
Clinique virtuelle STRANNIK PSY
Il est à présent possible de réaliser les bilans psycho-émotionnels avec le logiciel Strannik Psy depuis chez vous, où que vous soyez.
Pour l'aspect technique, il vous suffit d'une connexion Internet, d'un ordinateur sous Windows et d'un compte Skype.
Pour la démarche, il vous est possible de réaliser le test en ligne sur le site :
https://www.strannik-psy.fr/test-en-ligne/
Vous pouvez réserver un créneau de deux heures pour effectuer le bilan à distance sur :
https://www.clicrdv.com/cabinet-pomme
ou me contacter par téléphone au 06 87 08 54 75 ou par e-mail sur pommegaritte@hotmail.com (possibilité d'aménager les horaires en fonction de vos contraintes, pour les soir et week-end par exemple).
Le paiement s'effectue au préalable par virement, comme précisé sur https://www.strannik-psy.fr/test-en-ligne/
La séance virtuelle s'effectue sur Skype. Vous aurez deux heures pour vous consacrer à une meilleure compréhension de vos dynamiques internes et pour définir des perspectives d'évolution.
Cette démarche est très intime, il est souhaitable de se situer dans un espace calme et confidentiel dans lequel vous vous sentirez libre d'échanger sur les données que nous allons découvrir ensemble.
A l'issue de la séance, il sera possible de sélectionner des items sur lesquels travailler en luminothérapie depuis chez vous. L'envoi s'effectue par e-mail. Vous pourrez les ouvrir dans le logiciel Correction Module, téléchargeable sur :
https://www.strannik-psy.fr/comment-installer-le-logiciel-programme/
Si vous souhaitez poursuivre le travail thérapeutique à distance, il est également possible de réserver des séances d'une heure pour soutenir la démarche de changement que vous avez engagée.
Pour l'aspect technique, il vous suffit d'une connexion Internet, d'un ordinateur sous Windows et d'un compte Skype.
Pour la démarche, il vous est possible de réaliser le test en ligne sur le site :
https://www.strannik-psy.fr/test-en-ligne/
Vous pouvez réserver un créneau de deux heures pour effectuer le bilan à distance sur :
https://www.clicrdv.com/cabinet-pomme
ou me contacter par téléphone au 06 87 08 54 75 ou par e-mail sur pommegaritte@hotmail.com (possibilité d'aménager les horaires en fonction de vos contraintes, pour les soir et week-end par exemple).
Le paiement s'effectue au préalable par virement, comme précisé sur https://www.strannik-psy.fr/test-en-ligne/
La séance virtuelle s'effectue sur Skype. Vous aurez deux heures pour vous consacrer à une meilleure compréhension de vos dynamiques internes et pour définir des perspectives d'évolution.
Cette démarche est très intime, il est souhaitable de se situer dans un espace calme et confidentiel dans lequel vous vous sentirez libre d'échanger sur les données que nous allons découvrir ensemble.
A l'issue de la séance, il sera possible de sélectionner des items sur lesquels travailler en luminothérapie depuis chez vous. L'envoi s'effectue par e-mail. Vous pourrez les ouvrir dans le logiciel Correction Module, téléchargeable sur :
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Si vous souhaitez poursuivre le travail thérapeutique à distance, il est également possible de réserver des séances d'une heure pour soutenir la démarche de changement que vous avez engagée.
mardi 11 juin 2019
Présentation de la démarche thérapeutique
Par moments, dans
l'existence, on peut rencontrer des difficultés à se sentir à sa
place, dans son axe.
Cela peut surgir à
l'occasion d'un accident de la vie, professionnel, affectif … ou
être provoqué par une accumulation de micro-événements, de
micro-comportements qui amènent à éprouver des difficultés dans
sa propre vie.Une prise de conscience vient parfois mettre ces
schémas en lumière.
On peut constater que nos
actes et nos pensées sont davantage dictés par des habitudes que
par des choix délibérés, et que nous ne sommes pas aussi libres
que nous pouvions le croire.
Le travail
thérapeutique peut dès lors venir ouvrir des portes
intérieures, découvrir de nouvelles voies pour permettre à chacun
d'entrer en relation plus authentique et consciente avec lui-même et
lui permettre ainsi d'harmoniser davantage son existence.
Le rôle des
émotions :
On apprend à les
« gérer », à les étouffer, à les masquer,
elles nous « jouent des tours », ce qui amène
parfois à se méfier d'elles et pourtant comme elles nous sont
utiles ! Nos émotions constituent de véritables signaux
d'alarme, des détecteurs, porteurs d'informations riches, pour peu
qu'on prenne le temps de les accueillir et de les identifier.
Le travail
thérapeutique consiste à libérer les émotions par la parole,
dans un lieu qui échappe au jugement et à la morale, un espace
d'écoute bienveillante.
On peut ainsi entrer en
résonance avec soi-même, par cette porte émotionnelle, comme étape
importante de la découverte de soi. On découvre ainsi à quel point
elles peuvent se mettre à notre service, pourvu qu'on leur accorde
une juste place.
La rencontre
thérapeutique :
L'espace du cabinet est
un lieu sécurisé, permettant d'élaborer une pensée, de se
dévoiler dans un climat de respect et de non jugement.
L'échange se déroule en
face à face, avec une approche adaptée à chaque personne.
La relation établit
entre la thérapeute et la personne permet d'entrevoir un mode d'être
à soi et au monde plus authentique et bienveillant.
Le Strannik PSY :
Il s'agit d'un logiciel
de bilan psycho-émotionnel.
A partir d'un petit jeu
informatique, dont la consigne est de restituer les couleurs
d'origine à de courtes séquences vidéos, on obtient un ensemble
d'informations, psychosomatiques et émotionnelles.
Ce décodage permet de
dessiner un scenario émotionnel, de distinguer les stratégies
défensives du consultant.
A partir des
informations, de mots clés, proposés par le logiciel, un dialogue
s'établit, par association libre, offrant la liberté au consultant
de s'arrêter sur les éléments qui lui paraissent particulièrement
signifiants. Le maître-mot est l'appropriation !
L'écoute bienveillante
et attentive, les interactions entre thérapeute et consultant invite
la personne à se découvrir dans toute sa richesse et sa complexité
émotionnelle.
Si cette démarche vous intéresse ou que vous souhaitez réaliser un bilan psycho-émotionnel, n'hésitez pas à prendre rendez-vous, à tout moment sur www.clicrdv.com/cabinet-pomme
Si cette démarche vous intéresse ou que vous souhaitez réaliser un bilan psycho-émotionnel, n'hésitez pas à prendre rendez-vous, à tout moment sur www.clicrdv.com/cabinet-pomme
Libellés :
Approche centrée sur la personne,
Strannik-psy
mardi 28 mai 2019
Thérapie enfant et adolescent
Thérapie pour enfant
Dans le cadre d'un accompagnement
thérapeutique pour enfant, je propose un espace de jeux et de
dessins, un espace d'expression libre pour l'enfant, dans ses
émotions et ses comportements.
Je partage avec lui cet espace afin
d'entrer en relation avec lui de personne à personne, en découvrant
ainsi toute sa singularité.
Ce contexte favorise une certaine
authenticité et ouvre une communication avec une personne extérieure
à son cercle familier. L'échange est chaleureux et ludique,
permettant d'instaurer un climat de confiance avec l'enfant.
Les parents sont impliqués dans cette
démarche, puisque, selon le besoin et l'âge de l'enfant, un échange
est ouvert sur le mode de vie de la famille, sur les représentations
de chacun et sur la place qu'occupe l'enfant dans ce système
familial.
En proposant une nouvelle forme
d'interaction à l'enfant, je reformule ses préoccupations et ses
besoins. Dans ces conditions bienveillantes, il peut se sentir
reconnu comme un individu légitime et responsable. La souffrance
qu'il peut, par ailleurs éprouver, est accueillie. Il découvre dans
ce contexte que les conséquences sont positives pour lui et non
dramatiques ou destructrices, comme l'enfant peut parfois le
craindre.
Cette approche centrée sur l'enfant
l'invite à se faire davantage confiance, à se sentir légitime au
sein de sa famille et à trouver sa véritable place, celle qu'il
souhaite occuper dans sa vie.
Spécificité d'une thérapie pour
adolescent
Dans le cadre d'un accompagnement
auprès d'adolescent, l'échange se fait davantage en face à face,
en préservant la confidentialité des paroles recueillies et en
jouant, si besoin, le rôle de médiateur pour aider l'adolescent à
exprimer une demande ou un ressenti auprès de ses parents.
L'adolescence est une période de repositionnement importante où les
repères sont bousculés. Redonner des clés de compréhension
à chacun permet de renouer avec une communication bienveillante avec
son entourage et de renouer avec une bonne estime de soi.
Si cette démarche vous intéresse, n'hésitez pas à prendre rendez-vous sur www.clicrdv.com/cabinet-pomme
Si cette démarche vous intéresse, n'hésitez pas à prendre rendez-vous sur www.clicrdv.com/cabinet-pomme
lundi 2 juillet 2018
Nouvelle adresse du cabinet
Depuis juin 2018 le cabinet se situe au 124 bis rue du Faubourg de Roubaix, toujours à Lille.
L'entrée s'effectue à l'arrière du bâtiment, côté parking. On y accède par la rue Mehl.
Il s'agit d'un cabinet en rez de chaussée, plus accessible, à tous points de vue. Vous y êtes les bienvenus !
Vous pouvez prendre rendez-vous à tout moment par Internet
L'entrée s'effectue à l'arrière du bâtiment, côté parking. On y accède par la rue Mehl.
Il s'agit d'un cabinet en rez de chaussée, plus accessible, à tous points de vue. Vous y êtes les bienvenus !
Vous pouvez prendre rendez-vous à tout moment par Internet
mardi 27 septembre 2016
Prise de rendez vous en ligne
Il est désormais possible de consulter mon agenda en ligne afin de prendre un rendez vous au moment où vous êtes disponible et sans attendre que je le sois également. Il suffit, pour ce faire, de vous rendre sur le lien suivant : clicrdv.com/cabinet-pomme
Cela facilitera, je l'espère, vos démarches de changement.
Je reste, par ailleurs, à votre disposition pour un premier contact téléphonique.
Cela facilitera, je l'espère, vos démarches de changement.
Je reste, par ailleurs, à votre disposition pour un premier contact téléphonique.
mercredi 4 mai 2016
Présentation d'un accompagnement thérapeutique avec le Strannik-Psy
Madame H.
PRESENTATION
Madame H. est arrivée dans mon cabinet suite à une
consultation à l’hôpital. Elle avait rencontré un psychiatre, pour un besoin
urgent d’anxiolytique et d’antidépresseur. Elle se définissait elle-même comme
dépressive et craignait de devenir folle en constatant les compulsions qui
l’accaparaient. Elle me raconte qu’à force de vérifier si elle n’avait
renversé personne en conduisant, elle arrivait en retard systématiquement et
dans un état de tension anxieuse difficilement supportable, si bien qu’elle
avait fini par renoncer à conduire elle-même, se retrouvant du même coup dépendante de son mari pour ses déplacements
à l’extérieur.
PREMIERE SEANCE ET L’INVENTAIRE DES SOUFFRANCES
Elle entame la consultation en annonçant que sa vie est une
suite de problèmes de toutes sortes, depuis ses origines jusqu’à sa santé, en
passant par son travail et sa vie de famille. Elle va tenter de présenter
succinctement ces différents domaines.Tout d’abord elle parle de ses origines, un père violent et
une mère protectrice, un divorce dans ses premières années, une « sage »
décision de la mère mais la rendant vulnérable les fois où son père venait la
chercher pour ses week-ends de garde. Elle en gardera une répulsion pour les
rythmes en quinzaine. Elle avait heureusement une figure d'attachement de substitution quand elle était chez son père. En primaire elle débute ses premières compulsions. A la même époque
elle a le souvenir d’avoir fait semblant d’être malade pour que son père ne
l’emmène pas avec lui. Ce qui avait amené une longue négociation qui
avait débouchée sur un des rares cadeaux offerts par le père. Cette même compulsion la reprend depuis quelques
mois et lui fait craindre de devenir folle, elle est en colère, contre elle et
contre son existence. Il y a de la rage dans sa voix, l’impression d’avoir été
dupée. Et de l’abattement aussi. « A quoi bon ? » Elle a déclenché il y a quelques années une sclérose en
plaques, elle se sent trahie par son corps, comme par son esprit aujourd’hui.
Elle se sent épuisée, dans l’impasse, inerte.
SECONDE SEANCE : COMPLEXE RELATION AU PERE
Au second rendez vous, elle exprime l’ennui que représente
son existence, il y a comme une révolte qui sourd derrière ce constat. Nous avons abordé plus en détails les rapports avec son
père, les hauts et les bas de cette relation compliquée. Elle est parvenue, au
fur et à mesure des années, à tisser des liens plus confortables, apaisés.
Toutefois il lui reste de la rancœur envers la belle famille qui a provoqué plusieurs années de silence radio du père. Le
sentiment d’injustice reste profondément ancré chez Mme H., ce qui s’associe à
une violente colère. Sur la fin de sa vie, son père a déclenché une maladie
neurologique dégénérative, elle a renoué avec lui et assisté à son déclin,
« lui qui était si fort était devenu
un homme si frêle, recroquevillé ». Elle lui rendait visite fréquemment à l’hôpital. A sa mort, elle est venue le veiller toute la nuit, puis a dû laisser de côté sa souffrance et son deuil
débutant pour faire face au quotidien. Une image importante qui a resurgie deux séances plus tard
est le souvenir de son reflet dans le miroir au retour de l’hôpital, « comme je lui ressemble, j’ai la tête de mon
père, mort, j’ai la tête d’un mort. » Il semble que cette vision
éprouvante l’ait confrontée frontalement à la conscience de sa propre finitude,
plus encore que le diagnostic de sclérose en plaques. Nous reviendrons
ultérieurement sur ce point essentiel.
TROISIEME SEANCE ET STRANNIK-PSY
Après avoir consacré une première séance à l'inventaire
des problèmes de son existence, une seconde séance plus centrée sur son rapport
au père, nous avons travaillé avec le STRANNIK-PSY, non seulement pour
accélérer le travail, dans la mesure où elle manifestait une grande impatience
à sortir de son marasme psychique et aussi de par la dimension psychosomatique
de sa situation. Le test présentait une saturation au niveau de l’âge, ce qui
peut indiquer un stress excessif, toutefois les résultats figurant au niveau du
bilan psychosomatique semblaient fidèles à la problématique de Mme H. et nous
avons donc pu nous appuyer sur ce test pour nos séances.
BILAN PSYCHOSOMATIQUE
Deux organes-émotions sont apparus au niveau des SPF qui
détermine un profil psychosomatique, un rapport général de l’individu à son
environnement, à son existence. Il s’agit de Surrénales et de Moëlle épinière. Le décodage des organes émotions ci-dessous repose sur les
ouvrages de Lise Bourbeau (Ton corps dit « aime-toi ! ») et de
Jacques Martel (le grand dictionnaire des malaises et des maladies). La description de ces
organes symboliques est assez longue, j’ai tenté d’en retenir les éléments les
plus significatifs pour Mme H.
GLANDES SURRENALES
Les glandes
surrénales produisent l’hormone du stress, elles assurent un lien corps-esprit.
S’il y a dysharmonie, cela génère méfiance et insatisfaction.
Il existe
deux types de réaction au stress, en excès, cela provoque de l’agressivité et
de la colère, en déficit, cela suscite découragement, procrastination et fuite.
On observe un
manque de coordination, une perte de sens de l’existence, à force de se
conformer aux autres.
Ce tableau
provoque un épuisement général.
MOELLE EPINIERE
Cet organe
renvoie à la planification, au perfectionnisme, à une grande rigidité qui
empêche toute spontanéité et provoque ainsi des dysfonctionnements.
SCLEROSE EN PLAQUES
Cette maladie
symbolise une prison, qui génère souffrances et découragement.
Le constat
que la vie est dure entretient un sentiment de révolte, une rancune, une rage
intérieure, parfois de manière inconsciente envers un proche qui n’aurait pas
suffisamment manifesté son amour.
Il y a une
difficulté à accepter de l’aide comme les contraintes extérieures et paradoxalement
la maladie entraîne une situation de dépendance, de régression, tel l’enfant
sur lequel doit veiller la mère.
Le jugement
sur soi est négatif et entraîne une faible estime de soi.
De multiples
peurs sont entretenues : peur de l’abandon, de la mort, de l’avenir. Cette
insécurité renforce le désir de tout contrôler. Il en résulte une incapacité à
aller de l’avant.
Contrairement à mes habitudes, j’ai fait la lecture
de ces textes à Mme H. (en temps normal le consultant lit lui-même à voix
haute). Elle a écouté ces descriptions avec émotion. Quand je ménageais des
pauses pour connaître son ressenti et vérifier si elle s’y retrouvait et à quoi
elle pouvait associer ces éléments, elle s’est exclamé : « c’est ma vie, ça ! c’est exactement
ça ! », « ah je me suis bien piégée moi-même ! »,
« j’ai cru éviter le danger et me voilà coincée, à avoir peur de vivre, je
ne vis plus ! je me suis arrêtée et je m’enfonce ! » Sa peur de la mort réactivée par le décès de son
père l’a conduite à mettre en place une stratégie rigide de surprotection
illusoire, cette illusion commençait à tomber. Nous pouvions continuer à
travailler sur le sens de sa vie, plutôt que sur le non-sens des expériences
vécues et sur l’écoute de ses besoins plutôt que sur la soumission à des
attentes extérieures supposées. Cette première étape a été déterminante dans sa
prise de conscience de sa part de responsabilité pour vivre une vie plus
épanouissante et conforme à ses besoins. Il est intéressant de constater que
c’est véritablement l’appropriation des mots par le consultant qui va
enclencher une prise de conscience et un changement. Il ne s’agit pas de
plaquer la symbolique des organes, mais bien de trouver un écho en soi. En l’occurrence, Mme H. a été soulagée de constater
que son ressenti se matérialisait de la sorte. « Je ne suis pas folle. Ça existe. »
BILAN EMOTIONNEL
La deuxième étape du STRANNIK-PSY concerne le bilan
émotionnel, il propose une grille de lecture avec une problématique issue du
passé et permettant d’éclairer la personnalité actuelle et des ressources à
disposition pour soutenir une démarche de changement. Il est possible d’y
trouver également un conflit de base, ce qui peut signifier qu’il y a une actualité
brûlante qui est susceptible de masquer la problématique issue du passé. Dans le cas présent, il n’y avait que deux items
dans la problématique et pas de conflit de base. Ce qui est très encourageant,
et qui a apporté un certain réconfort à Mme H. Les deux associations organes-émotions présentes
sont Poumons/monotonie et Foie/tristesse. Voici un extrait des fiches qui
sont proposées à la lecture au patient, résultat du travail de recherche de J-P
GARITTE et J.EEREBOUT.
MONOTONIE –
POUMONS – RESPIRATION – ETOUFFEMENT
MONOTONIE
Changer
d’air, prendre l’air, assainir…sur un plan émotionnel, les poumons permettent
également un rafraîchissement et une purification. Absorber ce qui contribue à
la vie et rejeter les éléments nuisibles.
Quand
cette fonction est affectée, l’individu éprouve une sensation de monotonie. Des
poumons perturbés signalent souvent une évolution vers la chronicité.
ETOUFFEMENT
C’est
ce qu’éprouve un individu quand la fonction émotionnelle des poumons est
perturbée. Il a le sentiment d’être écrasé ou étouffé, soit par la situation,
le plus souvent chronique, dans laquelle il est engagé, soit par une personne
envahissante et/ou surprotectrice. L’individu est piégé dans une situation ou
une relation toxique pour lui.
FOIE –
TRISTESSE – JEUNESSE
– VIEILLESSE
TRISTESSE
Il
s’agit ici d’une tristesse associée à l’idée de changement. Il y a cassure ou
rupture.
Les
choses n’évoluent pas dans le sens qu’on désire. On désirait le changement mais
l’élan est passé, quelque chose s’est cassé et on n’y croit plus. La tristesse
est engendrée par ce changement devenu inaccessible. Le potentiel créateur est
bloqué.
VIEILLESSE
Dès
lors que la tristesse s’installe en relation avec quelque chose qu’on désirait
mais qu’on croit désormais impossible, nous perdons l’espoir en l’avenir et
nous ne parvenons pas à nous libérer du poids du passé.
L’absence
de changement, de réinvention, provoque alors un encroûtement et une sensation
de vieillissement.
Mme H. retrouve dans ces items la situation
familiale de son enfance, un père violent, une mère protectrice et une
séparation salvatrice mais qui l’a maintenue dans un état d’insécurité
affective. Elle exprime comment au fur et à mesure des années elle a cessé
d’être révoltée et combattive, comment elle s’est résignée. Ces deux éléments font autant écho à son passé qu’à
sa vie actuelle, elle vit une relation ambivalente et fusionnelle avec sa mère,
que nous aborderons plus bas.
DYNAMIQUE EMOTIONNELLE
Nous passons ensuite à la Dynamique Emotionnelle,
ensemble de tableaux découpés selon le principe des matrices émotionnelles
décrites par le Dr J-P Garitte, dans son ouvrage Dynamique émotionnelle et
révolution personnelle (éd. Quintessence). Il ressort du premier tableau trois émotions éprouvées
intensément par Mme H. Il s’agit d’ INSATISFACTION (594 est un score très
élevé), suivie d’IMPUISSANCE (à 224) et enfin de COLERE (146).
L’insatisfaction, elle y réagit en exprimant son
ennui profond, le fait que son existence ne corresponde pas à ce qu’elle
aimerait vivre.
L’impuissance la renvoie à sa maladie, à son
histoire passée qu’elle ne peut pas changer, au changement de patrons et à une
réorganisation de son travail.
La colère, c’est sa réponse à tout cela, sa colère
franche envers différentes personnes qui l'ont blessée, c’est sa réponse à la
vie qui est dure et qui n’a pas de sens à ses yeux, et surtout sa colère envers
elle-même incapable d’être autonome à quarante ans, accrochée à sa mère…
Lorsque l’on poursuit la lecture de la dynamique
émotionnelle, on repère des items une fois encore très élevés.
-
Regret du passé
-
Peur de l’avenir
-
Adaptation
-
Solitude
-
Désir
-
Manque
Les deux premiers se rattachent à la temporalité et
soulignent sa difficulté à s’incarner dans le présent. Le passé, elle l’aborde
entre la fusion avec sa mère et la critique du manque d’affection du père (On
constatera ultérieurement que la petite enfance a été la période la plus
difficile à vivre pour elle). L’avenir, elle le rattache à sa maladie, à la
peur de sa déchéance, alors qu’elle a des enfants.
L’adaptation, c’était sa stratégie de survie
jusqu’alors, comprendre et s’adapter aux attentes extérieures. C’était maîtrisable
jusqu’aux changements récents. Trop de nouveautés auxquelles
s’adapter qui l’ont conduite à s’épuiser. Aujourd’hui la solitude est une
réponse qu’elle a trouvée pour se préserver. On découvre aussi un véritable
désir de jouir de l’existence, contrarié par le manque, l’ennui, qui génèrent
ce profond sentiment d’insatisfaction vu plus haut.
On peut constater qu’il y a bon nombre d’éléments
positifs à extraire de ces informations. Une bonne faculté d’adaptation,
flexible, est nécessaire dans l’existence, pour supporter le principe de
réalité et pour bien gérer son stress. La solitude est une qualité à développer
pour savoir se recentrer et vivre de manière autonome. Le désir est un moteur
utile dans l’existence, il donne l’énergie pour avancer, prendre des risques,
vivre.
Dans les lignes suivantes, on aborde la question
des dépendances, passives ou actives, auxquelles Mme H. peut recourir pour
trouver des satisfactions immédiates et temporaires. Les plus sollicitées sont la dépendance passive,
relativement bien investie et qui peut reposer sur une croyance du type
« si je fournis à mon environnement ce dont il a besoin, celui-ci me le
rend bien ». La seconde dépendance, active cette fois, est la dépendance
orale. Mme H. explique d’ailleurs son rapport actuel à la nourriture. Quand
elle est seule, elle n’a pas le goût de manger. Par contre il peut lui arriver de se ruer sur des
confiseries. Nous abordons ensuite le rapport entretenu avec ses
modèles de référence, qu’il s’agisse des valeurs familiales, de la
représentation maternelle, paternelle et l’Idéal du moi. Mme H. entretient, comme je l’ai brièvement évoqué
plus haut, un rapport ambivalent avec sa mère. L’aide que sa mère lui apporte entretient une colère chez elle. Cela la renvoie à sa dépendance et elle se sent infantilisée. A cette période, elles se voient quotidiennement. Et sa mère vient l'aider chaque semaine pour le ménage. Son rapport à la figure paternelle est quant à lui
en travail, c'est-à-dire qu’il présente une valeur à zéro. Son père est décédé
récemment et elle commence tout doucement à accepter son père tel qu’il était. L’Idéal du moi est également en travail dans sa
dimension externe. La question de savoir qui l’on doit être pour être appréciée
et aimée par son entourage est centrale dans son travail actuel. Elle est en
train de lâcher prise.
EVOLUTION PERSONNELLE
Pour stimuler sa référence interne, c’est-à-dire
les sentiments qui facilitent un recentrage sur Soi, on trouve, dans l’ordre
décroissant : Communion, Plénitude, Confiance, Joie et Union. Les méta-programmes de changement indiquent qu’elle
peut s’appuyer avec efficacité sur les dimensions « Libre et
responsable » et « Acceptation et bienveillance » et que ses
efforts pourront se concentrer sur l’ « Ici et maintenant ». La question du respect de soi et de devenir une
bonne mère pour soi sont également des zones de travail sur lesquelles
s’appuyer pour retrouver un meilleur équilibre psychique. On axera cela par un travail de respiration (elle
choisira la sophrologie) et une meilleure alimentation.
TRAITEMENT en LUMINOTHERAPIE
Nous choisissons ensemble les items qu’elle
souhaite travailler chez elle en séance de luminothérapie sur son ordinateur. Nous optons pour les SPF car la dimension
psychosomatique est très forte chez cette patiente, CERVEAU, SURRENALES et
MOELLE EPINIERE.
QUATRIEME SEANCE, prise de conscience du sens des symptômes et ajustement
Au rendez suivant, 7 semaines plus tard, je reçois
une Mme H. enthousiaste. Elle ne présente plus le teint pâle des précédentes
séances, elle semble moins crispée, elle sourit. Nous commençons la séance et elle explique comment
elle est parvenue à faire respecter ses limites pendant les vacances. Elle m’explique aussi comment elle a réussi à
réorganiser les temps de travaux ménagers avec sa mère. Comme elle ne peut
ignorer qu’elle a besoin de son aide pour l’instant, elle a trouvé des
activités qu’elle peut accomplir par elle-même. Ainsi elle
retrouve une position active et quitte son rôle d’enfant. Elle parle également de son traitement préventif
contre la sclérose en plaque qu’elle n’a jamais accepté. Les effets secondaires
sont notables, elle sent que cela fragilise son organisme, le rend vulnérable.
Elle déteste se piquer, elle a l’impression de ne pas se respecter. Elle a
l’impression que c’est ce qui a contribué à la faire chuter
psychiquement : une épée de Damoclès et une « intoxication » continue aux bienfaits incertains. L’alliance thérapeutique et le sens d’un traitement
sont des éléments fondamentaux dans une démarche de soins. En l’absence
d’adhésion du patient, on peut risquer d’obtenir un effet contre-productif du
traitement, quel qu’il soit. Elle semble aussi mieux comprendre l’apparition de
cette maladie, « Pas étonnant avec
cette habitude de ne pas me respecter d’avoir développé une maladie auto-immune ». On revient également sur le jour du décès de son
père. Elle explique comment, à son retour chez elle, elle s’est vue dans le
miroir et a vu son père décédé. Il y a eu, à cet instant de grande
vulnérabilité, une identification très forte à son père et une effraction de
l’angoisse de mort dans sa vie. Elle n’avait plus la distance suffisante pour
se préserver. Et suite à cela, elle a déclenché ses troubles
obsessionnels compulsifs, de vérification excessive lors de la conduite et de
l’incapacité à jeter et la peur d’avoir laissé quelque chose sur son passage. Concernant ses TOC, elle parvient à
nouveau à jeter les choses à la poubelle, résiste à l’envie de vérifier
derrière elle, à pied et en voiture, car elle a recommencé à conduire,
accompagnée pour le moment. C’est encore difficile mais elle tient à y parvenir
car elle envisage de reprendre le travail. Concernant le retour à son poste, elle l’envisage
plus sereinement. Elle fera les choses parce qu’elles sont bonnes pour elle, et
non plus dans une dynamique de soumission et dans l’unique but de faire
plaisir.
CINQUIEME SEANCE, retour de l'autonomie
5 semaines se sont écoulées quand Mme H. revient au
cabinet. Elle est souriante et enthousiaste, elle se sent bien. Elle a repris
le travail et en éprouve une grande satisfaction. Elle a pu faire des
propositions dans la réorganisation de son planning, et a agi sur un mode
gagnant-gagnant avec ses collègues. Elle introduit des changements dans son
rapport au temps, elle fait les choses à son rythme et elle le vit
beaucoup plus confortablement. Après avoir eu si peur de devenir folle entre les
TOC et la dépression, elle retrouve une réelle estime de soi. Elle n’a plus
besoin d’être sur la défensive et agressive envers elle ou son entourage. Elle reprend la voiture seule et comprend que
pendant toute cette période il n’y avait plus de limite entre elle et
l’environnement, elle était responsable de tout et tout l’envahissait. A
présent elle a instauré un petit rituel quand elle rentre en voiture, pour
poser un ancrage confortable. Elle explique que « ce qui est difficile c’est le
fait de passer ». Elle me demande comment je comprends ce qu’elle
m’expose. Je tente un rapprochement entre le fait de passer en voiture et le
fait de passer dans l’existence. Elle réagit aussitôt « mais oui bien sûr c’est toujours cette
angoisse (de mort) ! » Ayant très bien investi le STRANNIK PSY, je lui
propose que l’on refasse le test afin de rentrer chez elle avec de nouveaux
fichiers en luminothérapie. Elle appréhende un peu, elle a envie de reprendre
ses séances qu’elle juge bénéfiques mais a peur que les résultats contestent
son sentiment de mieux-être. On réalise le test dans la perspective d’un soutien
à sa démarche de consolidation et je m’appuie sur les éléments positifs qui
apparaissent, notamment les ressources du bilan émotionnel, en premier lieu
l’enthousiasme. Et cela tombe bien car elle se sent tout à fait enthousiaste,
libérée et fière d’avoir su s’en sortir par elle-même, en s’appuyant sur les
aides extérieures qu’elle a choisies. Elle repart donc avec les items correspondant au
SPF et on se donne rendez vous 2 mois plus tard pour réajuster les fichiers et
faire le bilan de la période écoulée.
SIXIEME SEANCE, améliorer la règle du respect
Madame H. arrive dans le bureau avec entrain, elle a une allure élégante et féminine. Le nouveau test du STRANNIK PSY présente pour la première fois un stress oxydatif important mais non saturé. C'est une excellente nouvelle. Le bilan psychosomatique ne présente qu'un seul item, l'hypophyse. A la lecture du descriptif émotionnel de l'hypophyse antérieure et postérieure, il apparaît qu'elle se retrouve davantage dans celui de l'hypophyse antérieure, rattachée au niveau émotionnel à l'observation et associée à la maîtrise et à la soumission. Alors que la gestion du quotidien et l'entretien de la maison semblent frustrer et irriter Mme H., cet item renvoie à la question du respect de soi et du respect de l'autre. Comment faire entendre et respecter ses limites et ses besoins au quotidien sans négliger pour autant ceux des autres membres de la famille? Ce travail va émerger lors de la séance et nous amènera à nous revoir trois semaines plus tard pour ne pas laisser s'enkyster ces frustrations et la colère qu'elles suscitent.
Libellés :
étude de cas,
Strannik-psy
Pays/territoire :
Lille, France
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